
Koyo, dernier village dogon de la région à être resté en haut de sa falaise. © Image 2010 Google.

Pas de route pour y accéder mais des passages d'escalade parfois périlleux...
Tous les habitants de Koyo sont agriculteurs. Les champs de mil parsèment la falaise et leur travail se fait parfois dans des positions acrobatiques. Plus à proximité du village et le long de canaux d'écoulement des eaux de pluies, le socle rocheux est concassé à la main jusqu'à réduire le grès en sable. Un peu de terre et d'engrais animal par-dessus, un arrosage à la main à l'aide de lourdes calebasses, et l'on voit pousser dans ces « jardins » maïs, oignons, piments, concombres, courges, tomates, gombos, oseille, tabac, pastèques, petits baobabs dont on consomme les feuilles et même quelques papayers. Le village entouré de ses jardins peut apparaître aux yeux du visiteur comme un véritable petit paradis. Pour admirer d'autant plus ce spectacle, il faut garder en mémoire la rudesse des conditions de vie et le travail titanesque mené par les habitants pour parvenir à un tel résultat et à le pérenniser.
Des petites vires qui permettent le repos et constituent d'excellents postes d'observation.
Village de Koyo, 428 habitants, niché sur un plateau intérieur un peu en contrebas des sommets de la falaise.
Huit grandes familles vivent à Koyo, issues de 4 lignages : les Nassi comptent quatre familles, les Gariko en comptent deux, les Yamna et les Yerba en comptent chacun une. Le chef du village, Hamidou Hampran Guindo, est Nassi (lignage fondateur).
Pour en savoir plus, cliquez ici pour accéder au texte du Docteur Pierre LAMACHE : LA SANTÉ EN ACTION DANS UN VILLAGE MALIEN